Après 600 heures sur Cyberpunk 2077, il tente d’aider un PNJ… et découvre qu’à Night City, l’espoir n’existe pas

À Night City, l’espoir est une denrée rare, et parfois, même après 600 heures de jeu, une bonne action peut virer au sketch d’humour noir digne des meilleures satires. Retour sur l’aventure improbable d’un joueur de Cyberpunk 2077, qui, pensant défier le cynisme ambiant, s’est retrouvé confronté à l’implacable réalité de la ville des mirages…

600 heures et une bonne action : quand la générosité ne paie pas

Cyberpunk 2077, c’est cette grande fresque dystopique lancée en 2020 qui ne cesse de fasciner sa communauté fidèle. Parmi ces aventuriers numériques, un joueur – que l’on connaît sous le pseudonyme Broken Player – a franchi le cap mythique des 600 heures de jeu. Autant dire, il connaît Night City presque mieux que son propre salon ! Mais, loin de jouer au mercenaire aguerri ou au hacker embusqué, il a récemment choisi, après tant d’heures passées, de tenter un acte de pure bonté.

L’action en question se déroule dans le DLC Phantom Liberty, paru en 2023. Un contenu additionnel qui a offert, à une ville déjà tentaculaire, un quartier inédit et tout un lot de nouvelles quêtes à explorer. Le point culminant de l’une des fins du DLC : V, le héros (ou l’antihéros ?) de l’histoire, reçoit une médaille des NUSA, autrement dit les Nouveaux États-Unis d’Amérique. Ce n’est pas n’importe quelle babiole : l’objet est suffisamment précieux pour être échangé contre une belle somme d’eurodollars. Mais voilà, on peut aussi faire le choix, presque révolutionnaire à Night City, de l’offrir à quelqu’un dans le besoin…

Phantom Liberty : générosité… et retour à la réalité

L’idée de Broken Player ? Offrir sa médaille toute neuve à un sans-abri croisé sur le chemin. Le geste, immortalisé dans un YouTube Short, est accueilli avec une surprise évidente par le PNJ qui reçoit cette marque de générosité inattendue. On croirait presque à un happy ending improvisé, une parenthèse poétique dans l’asphalte et les néons de Night City.

  • Une ville où tous les rêves sont censés être possibles…
  • Un effort pour briser la spirale de la fatalité…
  • Un véritable espoir pour le personnage sans-abri, du moins en apparence…

Mais la magie ne dure guère. À peine le temps d’apprécier la scène, le sans-abri – tout juste auréolé de sa nouvelle fortune – se fait violemment renverser par une voiture. Le joueur, tout aussi surpris que le spectateur, assiste, impuissant, à la disparition soudaine de l’objet de sa générosité.

Et là, question existentielle : bug ou script ? Y avait-il une petite intention malicieuse des développeurs pour casser l’optimisme ou, au contraire, un pur hasard de la physique du jeu ? Dans tous les cas, le résultat est le même : Night City écrase littéralement les rêves… et parfois ses habitants, sans distinction !

Night City : entre rêves brisés et cynisme affiché

Cette touche d’humour noir n’est pas si rare dans l’univers façonné par CD Projekt. La ville tentaculaire de Cyberpunk, si souvent présentée comme le théâtre de tous les possibles, masque une réalité beaucoup plus brutale : celle d’un monde dominé par des mégacorporations, où même un acte héroïque peut tourner court. L’environnement, à la fois imposant et implacable, rappelle que la survie est rarement une affaire de bons sentiments.

  • Une médaille qui pouvait changer une vie… et finit broyée par la mécanique urbaine.
  • Un geste solidaire qui se conclut par un accident aussi absurde que cruel.
  • Un miroir du cynisme de la société décrite dans le jeu, où le mérite ne suffit pas toujours.

Résultat ? À Night City, on ne peut jamais prévoir la suite des événements, et l’ironie mordante du jeu fait parfois sourire jaune même le joueur le plus endurci.

Et après ? Vers Project Orion et l’espoir… ou sa disparition ?

Alors que l’on attend la suite de la grande saga, temporairement nommée Project Orion, une question se pose forcément : retrouvera-t-on ce même esprit acide, ce clin d’œil permanent aux fausses promesses et aux destins contrariés ? Une chose est sûre : aucune date de sortie n’a encore filtré, et il faudra sûrement patienter encore longtemps – probablement après The Witcher 4 – avant de découvrir le visage de la prochaine génération de Night City.

En attendant, n’oubliez jamais : dans Cyberpunk 2077, même la meilleure intention peut finir… sous les roues d’une voiture. Voilà qui devrait faire réfléchir les justiciers en herbe !