BMW joue les provocateurs sur la scène mondiale : avec la Neue Klasse, la marque allemande veut prouver qu’elle peut dépasser la Chine, et même oser revendiquer un leadership inédit. Préparez-vous à découvrir une révolution allemande qui promet de faire tourner bien des têtes, et pas seulement celles des conducteurs de berlines !
La Neue Klasse : pas qu’une série, une révolution à l’allemande
La Neue Klasse n’est pas une simple nouvelle génération de modèles signée BMW. Non, c’est un tout nouveau socle technologique. BMW y a investi plus de dix milliards d’euros et cinq années de développement acharné. À la clé ? Une chaîne de propulsion entièrement réinventée, un design que l’on qualifiera sans hésiter de futuriste, et un mode de commande entièrement nouveau. Bref, pas question ici de rester dans sa zone de confort ou de recycler l’ancien costume, il s’agit vraiment de réécrire la partition de l’automobile.
La course mondiale : plus vite que la Chine… et plus solide que jamais
Joachim Post, chef du développement chez BMW, n’a d’ailleurs pas peur des mots : « Même les Chinois ne peuvent pas faire cela » et « Ce que nous faisons dépasse la vitesse chinoise » (vous sentez le petit pic ?). BMW ne vise pas seulement à se maintenir dans la compétition face aux géants chinois et américains : elle veut donner le tempo et, franchement, c’est plutôt culotté. Post insiste : « Ce que nous prévoyons dans les deux prochaines années, personne ne pourra l’imiter aussi vite. Voilà pourquoi je le dis : c’est plus que la vitesse chinoise. »
Cette ambition n’a rien d’une incantation dans le vide.
- Pour BMW, l’objectif est de prouver que la rigueur et la solidité allemandes peuvent parfaitement rimer avec rapidité et agilité, ce qui n’était pas gagné d’avance dans l’imaginaire collectif.
- L’entreprise promet pas moins de 40 modèles et mises à jour intégrant des technologies inédites, à déployer en seulement deux ans.
Ajoutez à cela que la Chine, actuellement reconnue comme l’épicentre mondial de l’innovation automobile (BMW y possède son plus grand centre de développement hors Munich), se trouve elle-même prise à témoin… Post ne manque pas de souligner ce défi inédit : « Même les Chinois ne peuvent pas faire cela. »
Conduite autonome : de la musique d’avenir, mais pas sans notes
Rouler sans toucher le volant ? Pas tout de suite, selon BMW. On ne peut pas dire que l’idée ne fasse pas rêver à Munich, mais la marque préfère rester honnête : le coût et la complexité du pilotage totalement autonome restent aujourd’hui des obstacles majeurs. Pour autant, BMW avance avec ses systèmes dite “Niveau II+”, permettant notamment aux voitures de gérer de manière autonome la navigation en milieu urbain dense. Le futur n’est pas encore là, mais on sent qu’il trépigne dans le couloir !
Les Bavarois savent aussi jouer collectif, mais avec prudence : collaborations avec Momenta en Chine, avec Qualcomm et Valeo en Europe et aux États-Unis. L’astuce ? Travailler en réseau tout en gardant le cœur du savoir-faire bien au chaud, en interne. Pas question de diluer l’ADN BMW pour aller plus vite.
Vers une ère de déploiement massif et rapide… mais la preuve reste à faire
La Neue Klasse symbolise une mue profonde : développement accéléré, usage malin de l’intelligence artificielle, et surtout capacité à déployer les innovations à grande échelle. Mais la meilleure communication du monde ne remplace pas l’épreuve du terrain ; c’est la réalité industrielle et commerciale qui dira si “plus que la vitesse chinoise” est un slogan vendeur ou un fait accompli.
Aujourd’hui, une chose est sûre : BMW ne souhaite plus avancer dans l’ombre, ni jouer les suiveurs modestes. Avec des formules chocs comme « Même les Chinois ne peuvent pas faire cela », le constructeur revendique sa place d’audacieux challenger. Reste à voir si la Neue Klasse tiendra toutes ses promesses… et si les autres sauront encore rattraper ce train lancé à toute allure sur les rails de l’innovation !
