Guillermo del Toro signe le Frankenstein événement de 2025 : un casting de rêve, une esthétique envoûtante… mais il ne sera pas au cinéma !

À l’heure où la SVOD siphonne certains des plus grands talents du 7e Art, galopant devant le cinéma traditionnel avec une certaine aisance, le Frankenstein orchestré par Guillermo del Toro s’annonce comme le joyau (assez monstrueux) de 2025. Oui, j’avoue, j’en trépigne d’avance, et pour cause : tout cinéphile qui se respecte a de quoi frémir d’excitation devant ce projet aussi ambitieux qu’ensorcelant… même si sa sortie se limite à Netflix.

Une époque où Netflix rêvait d’Oscars… et de monstres

Rappelez-vous : il n’y a pas si longtemps, Netflix recrutait à tour de bras les réalisateurs les plus prestigieux pour gonfler son catalogue. Il ne s’agissait plus « d’alimenter la bête » en simples contenus, mais bien de façonner des œuvres à la hauteur d’une montée sur scène aux Oscars. Certes, ce vent de prestige s’est un brin calmé dernièrement, mais il restait une surprise dans la manche de Netflix… Ce projet fantastique, j’y pense depuis son annonce, et il trône en pole position de mes attentes pour 2025. Sauf que cette fois, il boudera le grand écran pour prendre ses quartiers sur Netflix.

Guillermo del Toro et Frankenstein : une rencontre au sommet

D’un côté, il y a ce mythe immortel, brassé par la littérature et le cinéma ; de l’autre, Guillermo del Toro, cinéaste adulé et faiseur d’univers foisonnants. La collision de ces deux monstres sacrés, croyez-le, a électrisé mon sang – et ce n’est pas rien. J’assume tout : je suis un amoureux (un peu obsessionnel) du cinéma de del Toro, ayant visionné la majorité de ses longs-métrages à plusieurs reprises. Son « Pinocchio » sorti sur Netflix fin 2022 fut un coup de cœur immense. Idem pour « La forme de l’eau », « Pacific Rim », « Hellboy II : Les Légions d’or maudites », « Nightmare Alley », « Le Labyrinthe de Pan » ou « Mimic ».

Bon, je dois l’avouer : je ne suis pas follement passionné par le docteur Frankenstein et sa créature revenue d’entre les morts. Mais l’annonce de del Toro à la barre d’une adaptation a suffi à attiser mon intérêt, grandissant un peu plus chaque jour. La goutte d’électricité qui a réveillé la créature (et mon enthousiasme) ? Un extrait exclusif vu fin janvier 2025 lors du Next On de Netflix. Directement conquis. Et le premier teaser diffusé le 1er juin n’a fait que sceller la chose : je serai au rendez-vous le jour J.

Un casting à réveiller les morts… et une équipe technique de rêve

Déjà, on parle d’un casting cinq étoiles :

  • Oscar Isaac en Victor Frankenstein
  • Jacob Elordi en créature
  • Mia Goth et Christoph Waltz dans les rôles de Elizabeth Lavenza et Harlander

Ce n’est pas tout ! Guillermo del Toro s’est entouré des meilleurs pour donner chair à sa vision. Pour l’image, c’est Dan Lautsen qui officie, chef opérateur chevronné, qui s’est déjà illustré sur la saga John Wick, plusieurs films de Del Toro et, pour les amateurs de frissons, sur le « Silent Hill » de Christophe Gans. Du solide à tous les étages.

L’esthétique Del Toro : poésie macabre et décors éblouissants

Ma première rencontre avec ce Frankenstein façon 2025 ? Un enchantement, dès le premier regard sur les visuels, même si ce n’en sont encore que des bribes. Rien d’étonnant, me direz-vous, quand on sait que le duo Del Toro / Lautsen est derrière la caméra. On retrouve l’univers si particulier du cinéaste mexicain :

  • Des décors « réels » débordant de détails
  • Une mise en scène baroque et onirique
  • Cette fameuse poésie macabre qui fait sa patte

Tous les ingrédients semblent réunis pour que ce « Frankenstein by Netflix » s’impose comme LE film de 2025 à ne pas manquer (et oui, je pèse mes mots).

Petite ombre au tableau (et non des moindres) : le film ne sortira qu’en SVOD. Pas de salle obscure, pas de pop-corn en Dolby Surround… Un vrai crime, si vous voulez mon avis ! Mais il faut savoir vivre avec son temps, et croyez-moi, l’attente vaudra chaque minute, même sur le canapé.