Les performances graphiques (et le choix des autres composants) du Google Pixel 10 et de sa puce Tensor G5 sont source de débat depuis l’arrivée de l’appareil sur le marché. Malgré les promesses de puissance, l’expérience du jeu vidéo a été médiocre, suscitant des plaintes parmi les utilisateurs les plus exigeants. Désormais, Google semble avoir trouvé la solution grâce à une mise à jour logicielle critique qui s’attaque directement à la racine du problème : les pilotes de la carte graphique.
Comme indiqué Wccftechla société a commencé à déployer une nouvelle version des pilotes GPU dans la mise à jour Android 16 QPR3 Bêta 1. Le saut est significatif, passant de la version 1 602 400 à 1 634 2906. Cette amélioration est essentielle car Tensor G5 utilise une architecture graphique de Technologies de l’imaginationen particulier l’IMG PowerVR DXT-48-1536, et Google s’appuie sur le fabricant d’origine pour les mises à jour du code structurel et la prise en charge matérielle.
La mise à jour modernise non seulement le pilote, mais ajoute également un support officiel pour Vulkan 1.4 et diverses améliorations techniques promises par Imagination il y a des mois. Jusqu’à présent, le Pixel 10 fonctionnait avec un pilote obsolète, ce qui provoquait des situations tendues avec la communauté des développeurs. Un cas notable est celui des créateurs de GenshinImpactqui a même supprimé la prise en charge du pilote précédent en raison de son instabilité et de son manque d’optimisation.
Matériel capable, mais limité par le logiciel
Ce correctif devrait améliorer considérablement les performances quotidiennes, en alignant la puissance théorique de la puce sur l’expérience utilisateur réelle. Cependant, une décision de conception qui a généré une controverse demeure : bien que le GPU d’Imagination ait une capacité native pour lancer de rayonsGoogle a décidé de désactiver cette fonctionnalité sur le Tensor G5, probablement comme mesure pour réduire les coûts ou contenir la consommation d’énergie.
Avec cette mise à jour, Google cherche à clore le chapitre des premières critiques et à démontrer que sa volonté d’abandonner les architectures maliennes au profit d’Imagination peut offrir des résultats solides sur le long terme, à condition que le logiciel accompagne le matériel.