Envie de renouveler votre regard sur les super-héros ? Oubliez un instant Marvel et même les irrévérencieux de The Boys : Peacemaker s’impose comme LA série qui dépoussière le genre avec une audace et une fraîcheur désarmantes. Entre coups de boule, répliques cinglantes et crises existentielles, elle met tout le monde KO. Mais comment Christopher Smith et sa bande sont-ils parvenus à surpasser leurs rivaux ? Plongée dans la folie orchestrée par James Gunn.
Un super-héros pas comme les autres
Peacemaker ne fait pas dans la dentelle ! Héritière directe du film The Suicide Squad, la série s’articule autour de Christopher Smith, alias Peacemaker. Un mercenaire, légèrement (bon, carrément) jingoïste, persuadé que la paix justifie tous les moyens. Quitte, ironiquement, à décimer une quantité raisonnable d’innocents. John Cena, qui glisse à nouveau dans le casque brillant du personnage, livre une performance encensée, oscillant entre vulnérabilité et surprise constante. Adieu caricature, bonjour profondeur !
Dans la première saison, notre héros à la morale flex’ est embarqué dans l’équipe spéciale Project Butterfly, missionnée pour déloger des créatures parasitaires qui se logent, ni vu ni connu, dans des corps humains. On voulait de l’original, nous voilà servis !
James Gunn : chef d’orchestre déchaîné
Il fallait bien un esprit aussi volcanique (certains diront « fêlé ») que James Gunn pour donner vie à cette série. Créateur, scénariste, showrunner : rien ne lui échappe. Pendant son isolement lié au COVID-19, il écrit d’un trait les huit épisodes de la première saison, en réalise cinq, et pose une patte inimitable. Sa recette ? Un cocktail intrépide de vulgarité, de cœur et de pure folie – pour un résultat explosif.
- Danielle Brooks en Leota Adebayo
- Freddie Stroma en Vigilante
Ces seconds rôles, salués par la critique, renforcent la solidité et la diversité de l’équipe. Résultat : dès son lancement, Peacemaker s’impose comme une série audacieuse, proposant une vision toute neuve du super-héros.
Un tremplin audacieux pour le DC Universe
Le duo James Gunn et Peter Safran prend le pari risqué de relancer l’univers DC sur de nouvelles bases (adieu DCEU, bonjour DCU !). Peacemaker joue ici le rôle de passerelle, intégrant rétroactivement la plupart des événements de la première saison dans le nouveau canon DCU, à l’exception de l’apparition spéciale de la Justice League lors du bouquet final.
La deuxième saison s’annonce encore plus décoiffante : Peacemaker débarque dans une réalité alternative où il est encensé en héros, et le tout s’intègre dans le « Chapitre Un : Dieux et Monstres » du DCU, un mois après les événements du prochain film Superman (2025).
Douze coups de cœur (et un peu plus) pour la critique
Du côté des critiques, c’est la standing ovation. Sur Rotten Tomatoes, la première saison s’envole à 93 %, saluée pour la vision décalée de Gunn. Mais attachez vos ceintures : la deuxième saison pulvérise tout sur son passage avec 99 %, pour une moyenne ahurissante de 96 % sur les deux saisons. De quoi faire rougir The Boys, qui certes affiche un solide 93 % sur ses quatre premières saisons, mais se retrouve cette fois dépassé au sprint final.
Les points forts relevés par la critique ? Gunn n’a jamais peur de mettre à l’épreuve ses personnages, ce qui rend leurs victoires d’autant plus mémorables. Et parce que la fidélité au monde de demain compte, la série a aussi été remarquée pour son choix d’incarner Peacemaker en tant que personnage bisexuel. Une facette glissée par John Cena pour offrir une représentation LGBTQ+ dans les médias DC. Voilà qui, sans forcer le trait (ni tomber dans le sarcasme gratuit), ajoute à la palette de nuances du héros.
- Vision décalée et originale
- Personnages complexes, jamais caricaturaux
- Écriture mêlant humour, émotion et folie
- Représentation inclusive et assumée
En conclusion : Peacemaker prouve que la grandeur d’un héros ne se juge pas à la brillance de son casque, mais à la sincérité (et la démesure) de son récit. Avec ses scores ébouriffants, son humour ravageur et sa capacité à réinventer les codes, la série s’impose non seulement comme la meilleure du DCU, mais aussi comme LA claque super-héroïque du moment. Un conseil ? Enfilez votre casque, ouvrez grand les yeux et laissez-vous embarquer – crier « bang ! » à chaque épisode n’est pas désapprouvé.