Pendant des années, les clés USB ont été cet accessoire que vous branchez un instant, copiez quatre fichiers et remettez dans la mallette de votre ordinateur portable. Avec le USB-C extrêmement ajustéSandisk change d’approche : cette fois, il ne veut pas que vous le retiriez et l’installiez, mais plutôt que vous le transformiez en une extension fixe du stockage de l’appareil.
Une clé USB presque invisible
La clé de cette unité réside dans le format. Au lieu de la « pointe allongée » typique, l’Extreme Fit est un petit bloc rectangulaire mesurant 18,50 x 15,70 x 13,60 mm. Traduit : vous le connectez au port USB-C du portable et il dépasse à peine de quelques millimètres du châssis, juste assez pour pouvoir le saisir si un jour vous souhaitez le retirer.
Les images officielles de Sandisk le montrent déjà ainsi, placé sur le côté de l’ordinateur portable même lorsqu’il rentre dans le sac à dos. L’idée est que vous oubliez qu’il s’agit d’une clé USB normale et vous le voyez plutôt comme un autre équipement, toujours prêt à sauvegarder des projets, des photos ou des vidéos lorsque le disque interne commence à s’épuiser.
Dans le contexte actuel, avec des ordinateurs portables très fins qui continuent d’arriver avec 256 ou 512 Go en standard, cette démarche est logique. Tout le monde ne veut pas ouvrir l’ordinateur pour changer le SSD (et dans de nombreux modèles, ce n’est même pas possible), donc pouvoir ajoutez jusqu’à 1 To supplémentaire Dans un si petit objet, c’est un moyen simple de gagner de la marge sans changer de machine.
De 64 Go à 1 To dans une taille minimale
La famille Extreme Fit commence à 64 Go et va jusqu’à 1 To. Le modèle de plus grande capacité fait partie des plus petits disques physiques offrant un téraoctet complet, suffisant pour les photothèques, les collections de vidéos 4K ou plusieurs projets lourds.
Le point le moins excitant se situe au niveau de l’interface. Sandisk reste dans USB 3.2 génération 1avec un maximum théorique de 5 Gbit/s. Sur le papier, ce n’est pas un désastre, mais dans un marché où de nombreux SSD externes affichent déjà des vitesses beaucoup plus élevées, cela semble un peu conservateur, surtout si vous envisagez d’utiliser la version 1 To comme disque de travail principal.
Les chiffres officiels parlent de jusqu’à 400 Mo/s de transfert à partir de 128 Go. Ce n’est pas une vitesse scandaleuse, même si elle suffit pour déplacer des vidéos, gérer des catalogues de photos ou ouvrir des projets directement depuis votre propre mémoire sans désespérer. En fin de compte, l’Extreme Fit ne cherche pas à rivaliser avec un SSD portable haut de gamme, mais plutôt à être ce « deuxième disque » qui accompagne toujours l’ordinateur portable sans câbles ni appareils supplémentaires sur la table.
Toujours connecté et avec des sauvegardes automatiques
Pour renforcer cette utilisation continue, Sandisk accompagne l’unité avec votre propre application de sauvegarde. L’approche est simple : vous choisissez les dossiers que vous souhaitez protéger et le logiciel génère des copies automatiques sur l’Extreme Fit. Si vous le laissez toujours connecté, il devient une sorte d’assurance silencieuse pour les documents ou photos importants que vous ne voulez pas perdre.
La compatibilité n’est pas courte non plus. La mémoire fonctionne avec Windows, macOS et iPadOS, elle peut donc être utilisée aussi bien pour les ordinateurs portables que pour les tablettes dotées d’un port USB-C. Sur un iPad, par exemple, cela peut faire une différence si vous éditez une vidéo ou travaillez avec de nombreux fichiers volumineux et que vous ne souhaitez pas compter uniquement sur le stockage interne.
Le garantie de cinq ans Cela correspond à cette idée d’un appareil qui sera connecté pratiquement quotidiennement. Il n’est pas conçu pour sortir du tiroir une fois par mois, mais pour résister au rythme d’utilisation de ceux qui ouvrent, copient et suppriment constamment des fichiers.

Prix contenu et audience très claire
Concernant le prix, l’Extreme Fit évolue dans des chiffres raisonnables: Le modèle 64 Go coûte environ 15 $ (environ 13 euros) et le modèle 1 To coûte environ 110 $ (environ 95 euros). Ce n’est pas le moyen le moins cher d’acheter du stockage, mais c’est l’un des moyens les plus discrets et les plus confortables d’étendre un appareil qui a échoué.
Ce que Sandisk propose ici, ce n’est pas seulement de l’espace supplémentaire, mais un moyen de prolonger la durée de vie de nombreux ordinateurs portables sans passer par l’atelier ni changer de machine. Vous branchez la mémoire, la définissez comme destination habituelle pour les copies et les fichiers volumineux, et à partir de là, vous la traitez comme s’il s’agissait d’un petit « disque secondaire » toujours disponible.
Une solution silencieuse au problème de l’espace
L’Extreme Fit ne va pas attirer l’attention pour ses chiffres de vitesse, et ce ne sera probablement pas non plus le produit star du catalogue Sandisk. Cependant, correspond très bien au profil d’un utilisateur qui voit l’avis « stockage presque plein » plus souvent qu’il ne le souhaiterait et vous ne voulez pas vous compliquer la vie avec des solutions plus agressives.
Pour les étudiants qui traînent des papiers, des présentations et des vidéos, pour ceux qui travaillent avec de nombreux documents en déplacement ou pour les utilisateurs qui ont simplement besoin d’un peu d’air sur le disque interne, cette petite clé USB s’adapte plutôt bien. Cela ne révolutionne rien, mais cela résout proprement un problème bien précis : le manque de place et le peu d’envie de gérer des disques externes accrochés à l’ordinateur portable à toute heure.