Snapdragon W5 Gen 2 apporte la connectivité de l’espace et la montre Pixel 4 est le précurseur

Pendant des années, nous avons considéré les montres intelligentes comme une extension du smartphone: belle à porter, utile pour lire les notifications sans retirer le téléphone, confortable pour tracer les sports et le sommeil. Mais pas indispensable. Bien sûr, quelqu’un a essayé de les pousser plus loin, pensez à l’Apple Watch avec l’appel d’urgence, mais la sensation générale a toujours été celle d’un gadget premium, pas d’un appareil critique.

Aujourd’hui, Qualcomm essaie de changer cette perception. Avec le lancement des nouvelles plates-formes Snapdragon W5 + Gen 2 et W5 Gen 2, les smartwatches cessent d’être des compagnons numériques simples et se transforment en outils qui peuvent vraiment faire la différence. La raison est simple et en même temps révolutionnaire: connectivité satellite intégrée.

Grâce à la collaboration avec Skylo et le réseau NB-NTN, ces puces permettent aux montres intelligentes d’envoyer et de recevoir des messages SOS même en l’absence totale de couverture cellulaire ou de Wi-Fi. Un changement qui repense les priorités: la smartwatch n’est plus seulement un contre-la-montre de luxe, mais une bouée de sauvetage numérique. Et ce n’est pas un futur projet: à la Made by Google, le Pixel Watch 4 a été présenté, la première smartwatch pour intégrer Snapdragon W5 Gen 2.

Voici ce qui change avec Snapdragon W5 Gen 2

Le cœur de l’annonce est tout dans un concept: l’indépendance. Jusqu’à présent, la smartwatch a toujours eu besoin de compter sur le smartphone pour offrir le meilleur. Avec Snapdragon W5 Gen 2, cependant, il devient capable de marcher seul. La connectivité satellite ouvre des scénarios inédits: les randonneurs, les cyclistes, les alpinistes, mais aussi les voyageurs simples dans les zones rurales pourront envoyer un SOS même en l’absence d’un signal. Il s’agit d’une mise à niveau qui déplace la montre de la catégorie « utile » vers la catégorie « indispensable ».

Cependant, il n’y a pas seulement le satellite. Qualcomm a inclus le localisation Machine Learning 3.0, une technologie qui améliore la précision du GPS jusqu’à 50% dans des scénarios complexes tels que les « canyons urbains », comme des routes étroites entre les bâtiments qui trompent le signal ou dans les gorges naturelles. Cela signifie des cartes plus fiables et un suivi sportif moins fallacieux.

Sur le front du matériel, le nouveau RF frontal réduit la consommation et la taille de 20%. C’est une promesse de conception plus subtile et des batteries plus longues, deux points douloureux dans la catégorie. Et pour ceux qui recherchent encore plus d’autonomie, il existe la variante W5 + Gen 2, avec un coprocesseur de consommation très faible qui gère les fonctions de base sans affecter le noyau principal.

Le premier Test Desk est le Pixel Watch 4, qui fait ses débuts avec Wear Os 6. Non seulement une vitrine pour la nouvelle plate-forme, mais le signal que Google veut pousser le portable au-delà de l’esthétique et de l’économie du fitness. Ici, nous parlons de la sécurité personnelle.

Le pouls qui « regarde le paradis »

Celui annoncé par Qualcomm n’est pas un simple saut en génération, mais un changement de paradigme. Apporter une connectivité par satellite à une smartwatch signifie déplacer une technologie jusqu’à présent confinée aux scénarios professionnels, militaires ou de niche, à l’intérieur d’un objet de consommation de masse. Une démocratisation qui repense le périmètre des appareils portables.

Les conséquences vont au-delà de la fiche technique. La smartwatch cesse d’être perçue comme un accessoire en option et commence à se présenter comme un partenaire critique, un appareil prêt à garantir la connexion même dans les moments où tout le reste échoue. C’est un renversement du récit qui a dominé le secteur jusqu’à hier, fait de calories brûlées et de fréquence cardiaque, souvent incapables de justifier vraiment la nécessité d’avoir une montre de poignet intelligente.