Bien que sur le papier ils sortent tous les deux le même processeur, la puce M5 du nouveau MacBook Pro et celle du nouvel iPad Pro Ils n’offrent pas les mêmes performances. Les premiers benchmarks divulgués révèlent qu’Apple utilise une nouvelle stratégie pour différencier ses appareils. Nous parlons de la variation de la vitesse d’horloge d’une même puce, ce qui entraîne une différence de puissance notable entre la tablette et l’ordinateur portable.
Selon les données Geekbench 6 publiées sur le réseau social X, le M5 du MacBook Pro est jusqu’à 9 % plus rapide dans les tâches multicœurs. La différence en monocœur est plus petite, 3%. La raison réside dans la fréquence de ses cœurs de performance : alors que le M5 du MacBook Pro atteint 4,61 GHz, celui de l’iPad Pro reste à 4,43 GHz.
Un cas évident de regroupement
Cette différence de vitesse indique une technique de fabrication connue sous le nom de binning, par laquelle les fabricants sélectionnent et trient les puces en fonction de leur qualité. Jusqu’à présent, Apple différenciait ses processeurs en désactivant les cœurs GPU dans les versions les moins puissantes. Cependant, il semble qu’avec le M5, cela ait commencé à varier également la fréquence d’horloge dans ses puces haut de gamme, une nouvelle pratique pour l’entreprise. La présence d’un ventilateur sur le MacBook Pro, contrairement à l’iPad Pro, justifierait physiquement la possibilité de maintenir ces vitesses plus élevées.
Même si les informations publiées sont crédibles, il est important de prendre ces chiffres avec des pincettes. C’est un fuite très précoce et les résultats du MacBook Pro M5 ne sont pas encore apparus en masse dans la base de données publique Geekbench. Ainsi, même si tout pointe vers cette nouvelle stratégie d’Apple, il faudra attendre des analyses plus exhaustives pour confirmer l’ampleur réelle de ces différences de performances.